La lutte contre les insectes ravageurs ou vecteurs d’agents pathogènes repose encore en grande partie sur l’utilisation de produits biocides. Face à la réduction du nombre de molécules actives utilisables et le développement des phénomènes de résistance aux insecticides, il est nécessaire de rechercher des méthodes de lutte visant plus spécifiquement les populations d’insectes cibles et de réduire les impacts délétères des biocides sur l’environnement.
Récemment, une nouvelle méthode de lutte intégrée a été proposée en combinant la technique de l’insecte stérile et l’auto-dissémination d’une molécule biocide par ces insectes.
Le projet REVOLINC porté par le CIRAD et financé par l’European Research Council (ERC) vise à étudier la faisabilité de ce concept au laboratoire et à l’échelle opérationnelle sur trois modèles d’insectes d’importance médicale, vétérinaire et agricole, respectivement, le moustique tigre, la mouche tsé-tsé et la mouche des fruits. Les quatres UMRs du Vectopole Sud (ASTRE, InterTryp, DGIMI et MIVEGEC) participent aux différentes taches de ce projet de recherche multipartenaires